Les cercles de vie...
Tout au long de sa vie, l'être humain se construit des béquilles psychologiques. Elles se forment dans la relation à l’autre, l’intensité qu’on y met et l’importance qu’on y accorde. Les relations du même niveau forment des cercles de vie qui nous entourent, créent nos repères affectifs et permettent à notre personnalité de trouver son équilibre.
On peut observer que moins on s’estime, plus les cercles se multiplient par besoin de reconnaissance. Les vecteurs de ces cercles sont l’amour de l’autre et l’amour de soi. Nous avons tous besoin d'amour pour vivre.
Nous cherchons à faire entrer dans nos Cercles de Vie, tout ce qui peut nous apporter cet amour. Autant d'amour reçu, autant d'amour rendu. Mais parfois la structure passe d’une structure circulaire à une structure pyramidale, quand un grand Amour vient bouleverser cet équilibre. Au lieu d’être au centre des cercles, on se retrouve en haut de la pyramide en s’éloignant des cercles secondaires mais tout aussi indispensables. Et quand le grand Amour s’éteint on retombe en bas de la pyramide à reconstruire des cercles bricolés…
A force de multiplier les cercles autour de soi, on s’éloigne de soi-même ; car notre personnalité ne s’exprime plus qu’au regard des autres, seuls juges de l’efficience de notre vie. Chaque geste, pensée n’est élaborée qu’en fonction de ce que l’autre en pensera ; tuant par là même notre libre-arbitre, notre puissance créatrice issue de nos expériences et de ce que nos ancêtres nous ont transmis. Nous perdons l’âme individuelle et devenons prisonnier des autres, incapables d’égoïsme, d’auto-entreprise, quitte à passer à côté de certains bonheurs que nous savons mieux nous correspondre…
Comment sortir de cette prison psychique ?
Se recentrer sur soi-même… Commencer par prendre de la hauteur, regarder son environnement avec du recul. Identifier les éléments qui vous sont essentiels et les superflus… Faites une randonnée en montagne en solitaire ou avec un guide… Concentrez vous sur vos pas, votre respiration, laissez vos idées affluer sans les refuser. Arrivé au sommet, faites un tour sur vous-même en regardant le paysage…Vous reconstruirez alors vos cercles en repartant de vous en fonction de vos besoins et non de ceux des autres…